• Organisation de l'Ordre d'Hermès

    Petits rappels sur les bases de l'univers hermétique.

    Maisons

    L'ordre est composé de 12 Maisons, chacunes dirigées par un Primus (fem. Prima, plu. Primi) qui la représente devant les autres maisons. Certaines ont des organisations internes différentes, mais les Primi existent toujours. Les 12 maisons sont nommées d'après leur fondateurs :

    • Bonisagus
    • Guernicus
    • Tremere
    • Mercere
    • Bjornaer
    • Merinita
    • Verditus
    • Criamon
    • Flambeau
    • Tytalus
    • Jerbiton
    • Ex Miscallanea

    La maison Ex Miscellanea était à l'origine un Ordre concurrent de l'Ordre d'Hermès (l'Ordo Ex Miscellanea), fondé par Pralix de Tytalus, la première apprentie du fondateur, et a été intégrée au IXe siècle.

    La maison Diedne a été bannie de l'Ordre avant la Guerre du Schisme contre elle, au XIe siècle.

    Il y a donc eu grosso modo 200 ans avec 13 Maisons.

    Tribunaux

    L'ordre est organisé en tribunaux géographiques dont la tâche est de faire respecter le Serment et le Code d'Hermès. Il y a 2 types de tribunaux. Le Grand Tribunal se réunit tous les 33 ans à Durenmar, et traite des affaires de hauts crimes et de celles concernant l'Ordre dans son ensemble. Le Tribunal Régional se réunit tous les 7 ans et traite des bas crimes.

    La jurisprudence des tribunaux régionaux forme le Code Périphérique, qui est donc différent d'une région à l'autre, même si des recoupements sont fréquents (rien n'empêche le tribunal de s'inspirer du Code Périphérique d'un tribunal voisin lorsqu'un cas similaire se présente à lui).

    Le Grand Tribunal est présidé par le Primus Bonisagus. Le Tribunal Régional est présidé par le Praeco du Tribunal, charge normalement endossée par le plus ancien mage de la région. Le président d'un tribunal décide de son ordre du jour, et du temps de parole des intervenants.

    Les décisions du Tribunal sont votées par les mages présents, à raison d'une voix par mage. Les procurations sont possibles et fréquentes. Le Quaesitor de la séance peut émettre un veto sur une décision prise si elle va à l'encontre du Code Périphérique ou du Code d'Hermès.

    Il est toujours possible de faire remonter un jugement considéré non conforme au Code d'Hermès d'un tribunal régional au prochain Grand Tribunal (faire appel). Cela est particulièrement mal venu pour les affaires futiles.

    Résolution des Conflits

     Le tribunal est l'endroit où sont prises les décisions concernant les crimes des mages. Un conflit d'intérêt ne relève pas nécessairement d'un crime. Il y a 2 solutions pour résoudre un conflit non criminel.

    • Certamen

    Le certamen est le duel rituel par lequel on résout de manière pacifique un différent. Durant un certamen, la vie des protagonistes n'est jamais mise en jeu. Les enjeux doivent être clairement définis avant celui-ci, et il se déroule souvent devant témoins.

    Dans la plupart des Codes Périphériques, on considère que refuser un Certamen équivaut à le perdre. Et on considère que ne pas respecter l'engagement pris en cas de défaite relève de la basse justice.

    • Guerre des Mages

    La guerre des mages est une exception légale à l'interdiction du Code d'Hermès d'attenter à la vie de ses Sodales. Le mage qui déclare la guerre à un autre doit le prévenir une lune à l'avance. Durant le cycle lunaire qui suivra, ces 2 mages auront le droit de se tuer, tant qu'ils n'enfreignent pas d'autres points du Code d'Hermès ou du Serment, en particulier tant qu'ils n'attentent pas à la vie d'autres mages, ni qu'ils ne mettent en danger l'ordre, ni qu'ils privent d'autres mages de leur droit à pratiquer la magie (et donc des ressources nécessaires à ce droit).

    La guerre des mages doit rester quelque chose de ponctuel, sans quoi le mage risque d'être chargé d'une accusation de mettre en danger l'Ordre (en en réduisant l'effectif), ce qui constitue un haut crime.

    Marche des Magiciens

    Une Marche ne doit pas être confondue avec une Guerre des Mages. La Marche survient lorsqu'un mage est banni de l'Ordre, et donc n'est plus protégé par le Serment d'Hermès. C'est une situation irrévocable qui se finit généralement par la mort du magicien.

    Il est à noter que les possessions du magicien qui subit une marche reviennent généralement à celui qui l'a pourfendu. Il ne manque donc rarement de volontaire pour participer.